Une personne qui participe à des activités de formation le fait dans le but, entre autres, de renforcer et d’étendre sa culture, ses savoirs et ses connaissances, de mieux se connaître et de renforcer sa personnalité, de devenir plus autonome, de mieux connaître son environnement et la société et de mieux s’y adapter [1].
Quelles sont les conséquences d’un manque de compétence en littératie sur l’économie?
Le fait d’avoir un manque de compétences en littératie entraîne des conséquences pour l’économie en général, notamment les conséquences suivantes :
- frein au développement des entreprises et de l’économie;
- frein à l’utilisation de nouvelles technologies et à la modernisation;
- diminution de la productivité et des gains;
- diminution de la qualité des produits;
- augmentation du nombre d’accidents de travail et des coûts;
- augmentation des coûts de formation des ouvrières;
- augmentation des pertes et des bris d’équipement;
- augmentation des coûts reliés à la santé et à la sécurité au travail[2].
Quelles sont les conséquences d’un manque de compétence en littératie sur la santé?
Le fait d’avoir un manque de compétences en littératie a aussi des conséquences néfastes sur la santé. Des études démontrent que les personnes peu alphabétisées sont en moins bonne santé que celles qui ont des compétences en littératie plus poussées. Un faible niveau de compétence en littératie peut engendrer les conséquences suivantes :
Le mauvais usage de médicaments, la non-conformité aux directives médicales et une exposition à des dangers à la maison et sur les lieux de travail en raison de l’incapacité de comprendre les modes d’emploi et les mises en garde […] de mauvaises habitudes de vie comme le tabagisme, une mauvaise alimentation et le manque d’activité physique […]. Les personnes possédant un tel niveau sont davantage prédisposées au stress et ont souvent de moins bonnes capacités d’adaptation que les autres. Dans l’ensemble, elles sont mal renseignées sur les questions d’ordre général liées à la santé, connaissent peu les services de santé préventive et sont donc moins nombreuses à y recourir et ont un taux d’hospitalisation plus élevé[3].
1 A.-F. Bélanger, H. Brousseau, L. Foley et J. Jobidon (2000), L’alphabétisation et les maladies mentales; deux réalités à conjuguer. En ligne : http://www.bdaa.ca/biblio/recherche/ebyon00/cover.htm (page consultée le 15 mai 2013).
2 Ibid.
3 Conseil canadien sur l’apprentissage (CCA), État de l’apprentissage au Canada : Pas le temps de s’illusionner, Ottawa, Conseil canadien sur l’apprentissage, 2007. En ligne : http://www.ccl-cca.ca/pdfs/SOLR/2007/SOLR_Report_Online_FR.pdf (page consultée le 25 mai 2013).